Ami-e-s clowns , 

si vous souhaitez apparaître dans cette galerie photos, 

envoyez moi quelques jolies images de votre bobine et n'oubliez pas d'indiquer le lien qui renvoie à votre travail.

Dear friends clowns,

if you want to appear in this photo gallery,

send me some nice pictures of your face and do not forget to indicate the link that refers to your work.

Isaac Young est un artiste clown new yorkais 

Instagram @theisaacyoung

Photo Heath Stevenson @thecommetcialkid

Compagnie théâtrale de joyeux lurons :

Mathilde Lejeune

NIL @nilunenilautre

Lucas Lejalle

Pierfrancesco Aversa

Lambert Gintrand

Insta @lesderniersclowns

Photos Victoria Valvidia Trigo

Long métrage de Reda Kateb - 2024 Universal

D'après le livre de Caroline Simmonds .

Fabrication de 3 modèles de nez de clowns pour les comédiens : Aloïse Sauvage, Philippe Rebbot et Jean Philippe Buzaud

Photos Alessandro Clemanza

Fière de voir mon travail sur le bout du nez de quelques un(es) des clowns du Rire Médecin  

Les formidables clowns portugais de la compagnie Rudy Show Company

Gerja Visscher alias miMakker Sophie

Ingeborg de Lange

@ingeborgdelange

Nez sur mesure pour Candice Mitchell (costume)

D'après Olaf , du film La reine des neiges.

https://svenskateatern.fi/sv/repertoar/i_det_stora_landskapet/

Theâtre Svenska  à Helsinki (Finlande) pour le spectacle  "I det stora landskapet" (Dans le Grand paysage )

Théâtre du Dégel

Duo Bon-heur't 

Delphine Moyat et Hubert Gleyse

Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire… Oh ! Dieu ! … bien des choses en somme…
En variant le ton, – par exemple, tenez :
Agressif : « Moi, monsieur, si j’avais un tel nez,
Il faudrait sur-le-champ que je me l’amputasse ! »
Amical : « Mais il doit tremper dans votre tasse
Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! »
Descriptif : « C’est un roc ! … c’est un pic ! … c’est un cap !
Que dis-je, c’est un cap ? … C’est une péninsule ! »
Curieux : « De quoi sert cette oblongue capsule ?
D’écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux ? »
Gracieux : « Aimez-vous à ce point les oiseaux
Que paternellement vous vous préoccupâtes
De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ? »
Truculent : « Ça, monsieur, lorsque vous pétunez,
La vapeur du tabac vous sort-elle du nez
Sans qu’un voisin ne crie au feu de cheminée ? »
Prévenant : « Gardez-vous, votre tête entraînée
Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! »
Tendre : « Faites-lui faire un petit parasol
De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! »
Pédant : « L’animal seul, monsieur, qu’Aristophane
Appelle Hippocampéléphantocamélos
Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d’os ! »
Cavalier : « Quoi, l’ami, ce croc est à la mode ?
Pour pendre son chapeau, c’est vraiment très commode ! »
Emphatique : « Aucun vent ne peut, nez magistral,
T’enrhumer tout entier, excepté le mistral ! »
Dramatique : « C’est la Mer Rouge quand il saigne ! »
Admiratif : « Pour un parfumeur, quelle enseigne ! »
Lyrique : « Est-ce une conque, êtes-vous un triton ? »
Naïf : « Ce monument, quand le visite-t-on ? »
Respectueux : « Souffrez, monsieur, qu’on vous salue,
C’est là ce qui s’appelle avoir pignon sur rue ! »
Campagnard : « Hé, ardé ! C’est-y un nez ? Nanain !
C’est queuqu’navet géant ou ben queuqu’melon nain ! »
Militaire : « Pointez contre cavalerie ! »
Pratique : « Voulez-vous le mettre en loterie ?
Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! »
Enfin parodiant Pyrame en un sanglot :
« Le voilà donc ce nez qui des traits de son maître
A détruit l’harmonie ! Il en rougit, le traître ! »
– Voilà ce qu’à peu près, mon cher, vous m’auriez dit
Si vous aviez un peu de lettres et d’esprit
Mais d’esprit, ô le plus lamentable des êtres,
Vous n’en eûtes jamais un atome, et de lettres
Vous n’avez que les trois qui forment le mot : sot !
Eussiez-vous eu, d’ailleurs, l’invention qu’il faut
Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries,
me servir toutes ces folles plaisanteries,
Que vous n’en eussiez pas articulé le quart
De la moitié du commencement d’une, car
Je me les sers moi-même, avec assez de verve,
Mais je ne permets pas qu’un autre me les serve.

Cyrano de Bergerac - pièce d'Edmond Rostand - 1897